L’Homme armé éditions a pour but l’édition de documents, écrits ou sonores, relatifs à la musique. Dans cette activité, il entend avant tout donner la priorité aux belles causes difficiles et à la création.
Mission accomplie, dès la naissance des Éditions fin 2009, avec l’enregistrement d’une musique vocale classique contemporaine (Maurice Bourbon  : messes Petits Z’oiseaux et Ex Machina, Déploration de Josquin), suivi en 2010 par Josquin et Rome 1 (Josquin Desprez, messes de l’Homme armé), en 2012 par Josquin et Rome 2 (Josquin Desprez, messes Gaudeamus et La sol fa re mi), en 2013 par Josquin et Ferrare (Josquin Desprez, messe Hercules, Dux Ferrariae et Maurice Bourbon-Josquin Desprez, messe Chascun me crie…même Hercule !) et par Comme un air de passions… pour soprano et accordéon de concert (Johann-Sebastian Bach, airs de cantates et de Passions, Toccata et fugue en ré mineur, Prélude et fugue en la mineur). Tous ces enregistrements ont été réalisés en coproduction avec la Chapelle des Flandres (Roubaix).
L’enregistrement discographique est, à côté de la musique vivante, un art à part, extrêmement menacé par la reproduction sauvage.
Art à part ? Oui, car l’enregistrement permet seul une quête de perfection, grâce au travail minutieux entre les prises de sons et à l’optimisation par le montage.
L’aide à l’édition du livre Josquin Desprez (Jacques Barbier, Bleu nuit éditeur) nous a également semblé primordiale. Qui connaît le génial Josquin aujourd’hui ? Seulement un cercle très restreint de spécialistes et de mélomanes.
Enfin, pourquoi l’Homme armé ?
Les Editions empruntent leur nom à cette célèbre chanson de la Renaissance, dont le « timbre » a été utilisé par un grand nombre de musiciens de l’époque. Tel Josquin, dans ses deux messes de l’Homme armé, deux monuments, deux chefs d’œuvre.
L’Homme armé !
C’est finalement plutôt un clin d’œil amical aux hommes désarmés… qui, aujourd’hui, tentent, avec leurs petits moyens et cependant grand plaisir, d’entretenir une minuscule flamme.