Enregistrement Josquin terminé !

Mis en ligne le 2 septembre 2014 dans Blog, Slider | 0 commentaires

Métamorphoses dans l'église de Javols

Métamorphoses dans l’église de Javols

Enregistrement des messes Pange lingua et De beata Virgine de Josquin Desprez du 1 au 5 septembre 2014

Pour en savoir plus

 

Vendredi 5 septembre, 19h38 : c’est fini ! Extraordinaires Benedictus (bicinium à 2 voix d’hommes), Agnus 1 et 3 ! Ce matin, magnifique Sanctus, les 2 Osanna, Pleni sunt (bicinium superius-altus) Nous sommes très contents du travail, et attendons avec impatience le résultat sonore ! La journée avait mal commencé, avec un orage, mais le temps s‘est rétabli. La pelleteuse que nous craignions n’est pas venue. L’équipe se disloque demain matin. A bientôt !

Des fans de Josquin...

Des fans de Josquin…

Jeudi 4 septembre. Pange lingua à 8 chanteurs, Juliette et Claire ont quitté l’équipe ce matin. Nous enregistronsle Kyrie 1, le Christe, le Kyrie 2, le Et in terra pax dans la matinée.
Reprise à 15h sous la menace d’une botteleuse dans le champ proche de l’église (les andains s   ont préparés). Qui tollis, puis Patrem omnipotentem, Et incarnatus est.

Les travaux agricoles se déclarent pendant le Crucifixus, à 18h. Pause forcée, puis reprise à 19h, fin du Credo à 20h. Grand bonheur de restituer toute la journée la musique si concise, précise et cependant inventive (pas une note de trop !) du vieux Josquin (il avait sans doute 60 ou 65 ans quand il a composé cette dernière œuvre). A l’écoute de la première prise, Maurice a décidé d’interpréter le Et incarnatus est, lentement bien sûr, mais  « à la mesure », avec une carrée qui devait approcher les 25 au métronome ! Le résultat semble très bon avec cette pulsation très lente et cependant perceptible, attendons le verdict du CD. Opposition de styles aussi aujourd’hui entre la Pange, très construite et plus concise, et la De beata Virgine de ces deux derniers jours, plus flamboyante et débridée (Josquin y a rassemblé sans doute des fragments écrits dans sa maturité). Au programme de demain : Sanctus, Agnus, fin de l’enregistrement. Nous craignons une interruption de 2h pour cause de travaux sur le site archéologique. Nous avons rencontré aujourd’hui une archéologue du musée, qui est venue écouter un peu le travail en fin d’après-midi.

Ecoute d'une prise...

Ecoute d’une prise…

Mercredi 3 septembre. Il fait toujours merveilleusement beau à Javols et La De beata Virgine est « dans la boîte » ! En début de journée,  nous avons eu la visite du maire, qui nous a prévenu d’un travail à la pelleteuse sur le site archéologique qui entoure l’église. Mais il n’y aurait que deux heures de travail prévues, jeudi ou vendredi, et nous devrions pouvoir nous entendre avec les ouvriers et faire la pause à ce moment là. D’autres travaux plus sérieux auront lieu la semaine prochaine pour aménager le site pour le public. Prévus par l’entreprise cette semaine, ils ont été repoussés d’une semaine à la demande du maire. Le travail musical a commencé ensuite avec l’aérien Sanctus  et une Juliette en grande forme, le Pleni sunt et les deux Osanna ternaires dans la foulée. L’après-midi a débuté avec le Benedictus, non moins aérien, dont les solos étaient confiés aux quatre biscantors. Ont suivi le merveilleux Agnus 1, l’Agnus 2 (bicinium à voix d’hommes), l’Agnus 3, tout empli de la santé de Josquin. Malgré un engin agricole au travail dans un champ proche pendant l’Agnus 2, la journée s’est terminée vers 20h sans trop de fatigue. L’équipe encore au complet a fêté la De beata Virgine avec le succulent repas préparé par Line et Louis : foie gras, filet de bœuf aux cèpes cueillis dans l’après-midi, crumble de courgettes et d’aubergines, sorbet arrosé à la poire, qui auraient beaucoup plu à Josquin ! Juliette et Claire, qui ne sont pas distribuées dans la Pange lingua, beaucoup plus grave, nous quittent demain matin.

Mardi 2 septembre. De beata Virgine toujours… Le rythme est bon, le terrible Gloria a été terminé en fin de matinée  ou plutôt en début d’après-midi, et et le redoutable Credo polyrythmique s’est rendu vers 21h. Noémie a surmonté avec brio les difficultés virtuoses du superius. Nous avons également modifié sous le micro l’effectif des deux équipes qui chantent le canon à la quinte, pour l’équilibrer. L’équipe est fatiguée ce soir mais toujours enthousiaste. Le succulent repas du soir du Regimbal et une nuit réparatrice redonneront des forces pour le Sanctus et l’Agnus Dei, qui attendent avec impatience leurs sopranos ailées (cantonnées dans le Credo à des tâches moins exposées). La De beata Virgine devra être terminée demain soir.

Lundi 1er septembre Métamorphoses et Biscantor!  ont été ‘accueillis chaleureusement  par Line et Louis à  l’hôtel Le Regimbal. Après l’installation du matériel de prise de son et des éclairages, après un repas réparateur, la balance a commencé vers 15h30. Se sont succédés ensuite, de la messe De beata Virgine et jusqu’à 20h30 presque sans pauses, le Kyrie 1, le Christe, le Kyrie 2, et la moitié du Gloria Et in terra pax, c’est-à-dire environ 6 mn. Le rythme est donc bon. La De beata Virgine, à 5 voix et qui emploie 10 chanteurs, a été mise en chantier en premier. Elle devra impérativement être finie mercredi soir. Juliette de Massy et Claire Régent quitteront alors l’équipe. Comme d’habitude, le travail exceptionnel de Jean-Marc Laisné, directeur artistique et preneur de son, a prolongé et complété étroitement le travail de préparation de Maurice Bourbon. Ce premier travail avait été ponctué le dimanche 31 par une générale publique très applaudie dans le temple de Ste Croix Vallée française. A suivre…

 

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